Il est 07h40...

02 juin 1955 Elizabeth est couronnée reine d'Angleterre.

14:54 Dandolo se penche sur la biographie de la petite Betty.

La dame est couronnée deux ans après que le Géorgien Staline casse sa pipe.

Il est à noter qu'Elisabeth est une descendante de cette vague d'immigration allemande du XIXème qui frappa le Royaume-Uni et dont le plus célèbre représentant reste Karl Marx. Porteurs du nom de Saxe-Cobourg-Gotha, ses aïeuls ont opté pour celui de Windsor au début de la Première Guerre Mondiale. Aucun rapport avec le windsurf, mais la nouvelle reine se fait encore aujourd'hui l'apôtresse des tenus flashy qu'affectionnent les adeptes des sports de glisse.

Question vêtements d'ailleurs, si elle collectionne les chapeaux fantaisistes et les robes des copines d'Austin Powers, son vrai dilemme est de choisir tous les matins laquelle de ses 16 couronnes elle portera. On dit à ce sujet que celle du Canada n'est guère à son goût du fait de la présence des Québécois parmi ses sujets et que c'est après avoir entendu Céline Dion qu'elle se décida à anoblir Mick Jagger. Reine des Papous, elle est également chef suprême des iles Fidgi ce qui lui vaut le respect de la 1ère ligne des All Blacks.

Si l'Angleterre (du nom du père George "I'm not a number : I'm a free man!" VI) et l'URSS géorgiennes étaient assez sinistres, la nouvelle ère britannique élisabéthaine, épisode II "She's back and she's not virgin anymore", est un tantinet plus sexe.

Dès l'âge de 16 ans, on lui confie le rôle de colonel en chef de la garde des grenadiers; ce qui, vous en conviendrez, peut faire tourner la tête à n'importe quelle adolescente. En cette période de guerre mondiale, elle est alors d'un précieux secours pour le moral des troupes n'hésitant pas ensuite à endosser une tenue d'infirmière plus affriolante. Le fait qu'elle épouse un prince de Grèce avait par la suite fait craindre beaucoup pour la survenance d'héritiers futurs compte tenu des moeurs présupposés de ce peuple. Néanmoins, plusieurs enfants naîtront finalement du couple (on relèvera tout de même cet aveu fait en 1992 quand elle parlera d'une partie de son anatomie, affectée par l'usage et le temps, en la qualifiant d'annus horribilis; son penchant pour le Grec et une mauvaise maîtrise du latin expliquant la faute grossière qui se glissa alors dans ses propos).

On pourrait également évoquer les nombreuses frasques de ses fils dont le moindre n'est pas les penchants zoophiles mal maîtrisés de son fils aîné qui finit par épouser en seconde noce une femme au physique proche de la femelle caprin.

D'un point de vue politique, elle joue un rôle assez effacé se contentant de jouer dans la catégorie "people" où son principal rival reste Fidel Castro avec lechallenge du "plus vieux dinosaure encore en vie". Elle est de plus en lice pour celui du plus long règne dont le détenteur reste le Français Louis "J'ai aussi fait mieux que Police Academy" XIV.

3 juin 1800 : Une nouvelle capitale pour les États-Unis

11:02 Le 3 juin 1800, John, deuxième président des États-Unis d'Amérique, et toute la famille Adams, Fétide et la Chose y compris, quittent la ville Philadelphie, décidément déprimante ("I was bruised and battered and I couldnt tell What I felt I was unrecognizable to myself I saw my reflection in a window I didnt know My own face Oh brother are you gonna leave me Wastin´away On the streets of Philadelphia") pour celle de Washington qui n'offre pas moins le blues ("It's such a lovely place to be But it's a little cold for me January's sure to be Here in Washington D.C. We just pulled and parked the bus The boys are settin' up the stuff They set the sound we sing The song and merrily we roll along").

Le Congrès des Etats-Unis avait décidé en effet de créer ex-nihilo une capitale fédérale et c'est pour le président l'occasion de se servir de ses pouvoirs magiques et de prononcer son célèbre "Hocus Potus" (President Of The United States"), dont George W. essaiera de se servir plus tard sans succès pour faire apparaître des armes de destructions massives en Iraq, pour la créer.

John Adams prend ses quartiers à l'Holiday Inn; le site ayant néanmoins pris du retard et étant encore en chantier.

Normal, ils ont pris un Français comme architecte. Pierre Charles l'Enfant a participé à la guerre d'Indépendance américaine et à la liquidation totale de la Nouvelle-Angleterre ("Galeries La Fayette, nous voilà : tout doit disparaître" : "Moins 50 % sur les caisses de thé", "Qui n'a pas sa tunique rouge de mercenaire hessois ? Tailles suivant disponibilités.", etc). Il est à noter que la ville est d'ailleurs installée dans une zone marécageuse près du Potomac. En 1781, Washington et Rochambeau y ont battu le record de la traversée en 8 avec barreurs jusque là détenu par les colonisateurs d'Oxford et de Cambridge. C'est en l'honneur du premier que la nouvelle cité est baptisée.

Question aménagement, si le Français a dans l'idée de faire un nouveau Versailles, on peut remarquer qu'il n'a guère étudié son modèle et bâti une ville avec des rues en damier coupées par des avenues obliques qui débouchent sur des places circulaires.

Etonnement des Amerloques, habitués à plus de rigueur avec leurs rois allemands (maison de Hanovre) : "Vous êtes sûr que c'est droit ? - Vivi, comme la tour de Pise..." Et les Ricains de maugréer (déjà) "Maudite Vieille Europe..." Gagnant du concours pour désigner qui dessinera la ville, le Français est écarté mais son projet sera finalement celui qui sera mis en place.

Du point de vue des bâtiments, on ne relève rien de bien significatif hormis un Capitole sans les oies ou une Maison Blanche où tout n'est pas si rose, surtout quand on y joue avec les productions tabacoles de la Virginie voisine.



Cadeau bonus : pendant ce temps-là... en Italie...

Citation :

4865 BULLETIN DE L ARMÉE DE RÉSERVE Milan 14 prairial an VIII (3 juin 1800) au soir

Le général Murat est entré le 13 à Milan. Il a sur le champ fait cerner la citadelle. Trois heures après le Premier Consul et tout l état major ont fait leur entrée au milieu d un peuple animé du plus grand enthousiasme Les horreurs qui ont été commises par les agents de l Empereur à Milan sont sans exemple On n a épargne ni le sexe ni l âge ni les talents Le célèbre Fontana mathématicien gémissait sous le poids des chaînes Son seul crime était d avoir occupé une place dans la République Tous ceux qui avaient fait partie des municipalités administrations départementales corps législatif ministère ont été arrêtés et renfermés dans des cachots aussi les Autrichiens sont ils en horreur Il y avait dix jours que les nobles avaient établi à Milan un casino où eux seuls pouvaient aller Tous les privilégiés ont paru vouloir pendant cette année où leur règne était revenu s indemniser toutes sortes de vexations et d arrogance des trois ans d égalité qu ils avaient soufferts Ceux de leur caste qui avaient été employés dans la République cisalpine ont été plus maltraités encore que les autres citoyens.

Caprara d une des plus riches et des premières maisons d Italie est dans les fers Il n a jamais cté membre d aucune administration cisalpine mais sénateur à Bologne lorsque les Français y entrèrent il fut de la partie du sénat qui appuya la cause de la liberté et de l égalité Le détail de tout ce qui s est passé cette année sera recueilli avec le plus grand soin Il est nécessaire que le peuple français connaisse le sort que lui destinent les rois de l Europe si la contre révolution s opérait C est cetle réflexion surtout qui doit pénétrer la nation de reconnaissance pour la bravoure des phalanges républicaines qui assure à jamais le triomphe de l égalité et de oules les idées libérales Le général Moncey a passé le Saint Gothard Il doit arriver demain à Varèse.

Archives de l Empire
(En minute au Dépôt de la guerre)

Pffiou... plus de 4 mois sans posts.

Le 13 octobre 1131, banal fait divers à Paris. Dans les rues, comme à l'accoutumée, divaguent de nombreux cochons, une clochette accrochée au cou. Ils nettoient les rues de leurs immondices. Mais voilà que l'un d'eux se jette sous un cheval. Le cavalier tombe et se tue. Ce n'est autre que Philippe, fils aîné et héritier du roi Louis VI le Gros ! L'incident vaudra à son frère de régner sous le nom de Louis VII le Jeune. Il sera aussi à l'origine d'un édit royal interdisant désormais la divagation des cochons.

14:58 Dandolo se souvient qu'on mésestime généralement pas mal l'implication des Porcins et de la "doctrine porcine" dans le conflit anglo-français qui émailla tout le bas Moyen-Age.

En ce début des années 1130's, la perfide Albion a mis en place ce qui restera dans l'Histoire comme les SIS (Swine Intelligence Services).

L'animal a l'apparence débonnaire qui déambule dans les rues de Paris tout en guettant sa proie princière, réplique de Big Ben en miniature autour du cou, a pour nom de code "Hog". Pas le plus futé de sa portée ceci lui a valu le surnom affectueux de la part de ses dresseurs de "jambon" : "His name is Hog, Ham Hog").

Son intervention inopinée permet la mort de l'héritier du trône de France et laisse le royaume entre les mains du pauvre Louis, futur Louis VII, qui sera bien en peine de satisfaire une bonne femme telle qu'Aliénor d'Aquitaine dont les possessions finir par atterrir dans l'escarcelle des Plantagenêts.

A la cour d'Aliénor et de Henri Plantagenêts arrive d'ailleurs bientôt Marie de France qui y compose des Lais (Laies?) magnifiques.

Bercé par ceux-ci, le dernier fils du couple fameux, Jean Sans Terre assure l'approvisionnement du royaume en faisant main-basse sur le premier producteur de l'époque,le duché de Bretagne, par l'assassinat d'Arthur 1er en 1203.

On a par la suite que des informations fragmentaires (que Dandolo ne développera donc pas ici) sur l'action du SIS jusqu'à la Guerre de Cent Ans.

Mais en 1344, une femme du nom de Jeanne Bacon fait tourner la tête au pauvre Geoffry d'Harcourt au point qu'il trahisse la couronne de France.

Dix ans plus, à l'auberge de "La Truie qui file", c'est le connétable Charles de la Cerda qui tombe dans un guet-apen tendu par les Navarrais.

En 1424, un nouvel agent double, Pierre du Porc, livre le château de Mayenne la Juhais au comte de Salisbury.

L'implication des services suidés britanniques atteint son paroxysme avec le pilotage à distance de l'évêque de Beauvais, Pierre Cauchon, dont le nom avait été subtilement modifié. Sous son impulsion, le procès de Jeanne d'Arc se transforme en un gigantesque barbecue le 30 mai 1431.

Il est à noter d'ailleurs que le terme "barbecue" en lui-même renvoie à l'aversion des Anglais pour ces Français qui mangent tout dans le cochon "de la barbe au cul". En réponse, les Français ne manquent jamais l'occasion de traiter leurs adversaires de "Cochons de Godons".

La suite est moins favorable aux Anglois qui subissent la trahison d'Arthur de Richemont, futur duc de Bretagne dont les armoiries sont pourtant ornées d'un sanglier.

Privé de ses sources d'approvisionnement continentales, le SIS tombe en désuétude et l'Angleterre ne tarde pas à rentrer dans une période trouble qui ne s'achèvera qu'avec le triomphe des Lancastre qui mettent fin à la domination des jambons d'York.

14 octobre 1543 : Barberousse s'invite chez François 1er

12:32 Dandolo note qu'il s'agit du premier OT Couscous de l'Histoire du Monde.

Au XVIème siècle, en effet, Rabelais peut bien se faire le chantre d'une cuisine surtout riche en quantité qui laissera des dénominations proverbiales telles que pantagruélique ou gargantuesque, c'est surtout vers la Méditerranée que les apprentis Brillat-Savarin se tournent.

La chute de Constantinople a ramené le régime crétois en Italie, Portugais et Vénitiens, bien avant Ducros, se décarcassent pour le poivre et les aromates, et, les huiles traditionnelles servant aux nouvelles armes à feu qui équipent les armées, l'Europe se tourne naturellement vers l'huile d'olive.

Dans ce contexte, le roi François 1er ne veut pas que la France reste à l'écart question "Nouvelle Cuisine". Pendant que Bernard Palissy s'échine à créer le service de table Made In France, lui, part pour l'Italie pour s'emparer des très convoitées recettes de l'escalope milanaise et de la pizza napolitaine.

Las, victimes des effets secondaires d'un poêlon de pâtes trop saupoudré de parmesan et d'un chianti un peu piqué, en 1525, les Français prennent un chorizo bien épicé là où je pense à la bataille de Pavie et le roi est forcé d'aller gouter la paëlla des vainqueurs espagnols.

Ayant fini de payer sa note de tapas à Charles Quint, François 1er reprend ses ambitions culinaires comme un cane se jette sur son osso bucco.

Mais l'époque a changé, en 1526, à Mohacs, Soliman Le Magnifique a mis fin à la suprématie du goulash sur la plaine du Danube et le döner kebab est désormais le plat principal à l'est et au sud de la Méditerranée.

Pour contre-carrer l'avancée du cerrano castillan en Italie, le Français a donc l'idée de s'associer avec les franchisés turcs. Barberousse vient donc s'installer en France tandis que François 1er devient franchiseur officiel des restaus de vente à emporter au Liban et en Palestine. Cerise sur le gâteau, on lui offre même le fonds de commerce de la très sélect' "Cave de la Nativité" à Bethléem qui ne désemplit pas les soirs de réveillon.

A Toulon, les nouveaux venus ne tardent pas à se mettre au travail et les premiers résultats sont encourageants.

Mais, Barberousse peine à rentabiliser ce premier établissement et, surtout à former les personnels locaux qui libèreront ses cuistos pour de futures antennes italiennes : pour le Provençal, le pois chiche, à part celui de Cicéron, il connaît pas... Et les commis remplacent souvent la semoule par des lentilles pour des résultats douteux.

Dénonçant le contrat, il quitte donc l'année suivante la région où, lui ayant finalement trouvé une utilité, les habitants utilisent les stocks restants de pois chiches pour faire de la socca.

Du côté de la cour de France, on finit par renoncer par mettre la main sur une trattoria et on se rabat sur l'importation de mama italienne. Cette famille étant connue pour sa ponctualité à servir la pasta à déjeuner, Henri II épousera ainsi Catherine de Midi-Six puis Henri IV, Marie de Midi-Six.

Si au Louvres on pourra se régaler linguini alle vongole et autres scaloppine al marsala, ce ne sera pas le cas pour le bas peuple et le ministre Sully entérine la poule au pot (une simple volaille dans un bouillon) comme plat national.

17 octobre 1722 : Faillite du système de John Law

16:08 Dandolo se penche sur la vie tumultueuse de ce Highlander.

John Law est en effet écossais ce qui ne sera pas d'un moindre petit poids dans sa destinée.

On lui prête très tôt une vocation de banquier et de preneur de risques ainsi que d'étonnantes capacités au calcul mental. Ceci lui permet de devenir extrêmement riche... quand son père décède l'année de ses 17 ans.

Le jeune Law n'est guère à l'aise dans sa ville natale d'Edimbourg. Le kilt lui sied mal et son porte-monnaie bien rempli d'espèces sonnantes et trébuchantes (en bon Ecossais, il est près de ses sous et, Dandolo le rappelle particulièrement riche) lui pèse sur les coucougnettes ce qui est un soucis permanent pour lui.

Le voila donc parti en 1691 pour la sémillante ville de Londres; remise à neuf suite au Grand Incendie de 1666. Les Anglais sont en effet ainsi: s'ils prennent grand soin de leur campagne et de leur cottage comme un apparatchik soviétique prend soin de sa datcha pour ne pas avoir l'impression de passer ses week-ends au goulag, ils délaissent volontiers la rénovation de leurs villes et ont besoin d'un coup de pouce du destin pour se pencher sur le cas de leur capitale (incendies, meeting d'aviation Battle of Britain 1941, Bertrand Delanoë London 2012,etc).

Là-bas, il délaisse le costume traditionnel écossais pour la culotte, ce qui n'arrange en rien son problème de bourse qu'il règle en dépensant à tout va. Sa taille svelte et élancé dans cet habit bien serré ne tarde pas à attirer l'attention de la belle Elizabeth Villiers, interpelée par son apparente grosse...

... fortune. Las, la dame est fiancée et Law provoque en duel son amant. Ses aptitudes en géométrie lui permettent de faire parcourir des trajectoires menant asymptotiquement au coeur de son adversaire et il le tue. "Statistiquement, ça devait passer", aurait-il déclaré à l'issu du combat ce qui , John Law étant pourtant un joueur invétéré, prouve bien a contrario qu'il ne faut jamais jouer une femme aux cartes (ni quoi que ce soit d'ailleurs en se basant sur les statistiques... cf. Théorème de Kerloic).

Il est cependant condamné pour ce crime et contraint à l'exil sur le continent.

Désormais sans le sou, il travaille un temps comme banquier aux Pays-Bas puis parcourt l'Europe.

Il atterrit à Venise où il découvre que le secret de l'élégance naturelle de la sape italienne provient du fait que les financiers locaux délaissent la monnaie métallique au profit du papier-monnaie:
- "Alors, tu vois, c'est simple : j'achète 10 tonnes de spaghettis à Luigi et je lui donne en échange un papier avec marqué dessus "Bon pour 100 000 ducats payables par Tony". Avec ça, lui, va voir Angelo et s'achète une jolie gondole.
- Mais si Angelo vient te voir après pour récupérer l'argent???
- Ma, je dis que Luigi a imité ma signature!!! E va fan culo !!!"

On le voit le système italien possède les bases théoriques de la finance moderne mais laisse peu de place à une intensification des échanges durables.

John Law quitte Venise et créée finalement une banque classique en France. Il a plus tard une idée de génie : basé l'émission de billets sur quelque chose de réel mais impalpable.

En 1717, il interroge son valet :
"Angus, tu ne connaîtrais pas un endroit à la con chez les Français ?
- La Louisiane, maître. Ils y ont envoyé les Acadiens qui y vivent dans les bayous en chassant le ragondin.
- Parfait ! Excellent ! Voila des gens dont je peux hypothéquer la maison sans crainte qu'ils voient débarquer un huissier. "

Law rachète donc les droits de mises en valeur de la Louisiane et commence l'émission en masse de billets de banque gagés sur la "mise en valeur" de la lointaine colonie.

La combine marchera des mois mais en 1720 l'arnaque est éventée et John Law fuit à Venise où Gros Tony lui offre l'asile de la Famille (après tout, Law l'avait introduit auprès du régent Philippe d'Orléans, dont il était devenu fournisseur officiel de filles pour soirée privée).

En octobre 1722, quand la faillite de sa banque est prononcée, Law gagne Londres où le roi George, plié en deux de la bonne blague faite aux Froggies, le gracie pour son ancien crime de jeunesse.

Pas d'Allemagne du nord pour rien, le roi d'Angleterre le prie d'ailleurs en 1725 d'aller réitérer le même coup en le nommant pour une mission diplomatique en Bavière.

Mais par le col de la Brenner, Venise est à deux pas et notre Ecossais a tôt fait d'aller rejoindre ses potes vénitiens.

Le 31 mars 1729, suite à une pneumonie contractée en gondole après une nouvelle nuit à jouer aux cartes dans une maison de j*e*u*x, il décède.

Angus, qui a conservé quelques faux titres de propriété en Nouvelle-France, s'en sert pour payer son voyage en direction de la Nouvelle-Orléans avec une copine italienne. S'y faisant passé dans son cas pour un descendant de Quentin Durward, viscéralement attaché à l'Auld Alliance, ils y introduiront la tradition du carnaval ainsi que nombre de prostituées que leur envoie gracieusement Gros Tony (le cajun est moins regardant à la marchandise que le Parisien bon teint).

Clisson naquit avec un penchant décidé pour la guerre. Il nourrit le rêve d'une bataille avec la même avidité que ceux de son âge écoutent une fable. Arrivé dans l'âge de porter les armes, il marqua chaque campagne par une action d'éclat. Les voeux de la nature et le bonheur l'appelèrent quoique adolescent au premier grade de la milice militaire. Il surpassa même bientôt les peines qu'il avait fait concevoir. La victoire lui fut constamment fidèle.
http://www.passiondulivre.com/livre-40859-clisson-et-eugenie.htm

16:04 Dandolo vient de découvrir que Napoléon avait écrit un roman d'amour dans sa jeunesse . A la vue des premières lignes, si la prose en est correcte, le ton est, à son grand étonnement, assez "Chrisnew" (PJ Emthra "Canal historique").

18:44

Dilou triche avec le forum de Clio, mais ça lui manquait. Bisous, David...

Dandolo a écrit:

Le Grand Thruk sortant s'approcha du pupitre...

Mes chères concitoyennes, mes chers concitoyens...

Il y a bien longtemps des nantis firent appel à une force armée étrangère pour assoir leur domination et préserver leurs privilèges.

Au matin du 18 mai 1302, il y a 707 ans jour pour jour, la "populace" se souleva et s'en prit aux nouveaux occupants leur demandant de répéter "des gilden vriend", "ami des guildes". Incapables de le faire correctement, un millier d'entre eux y perdirent la vie.

Il n'est pas souhaitable de reproduire les Mâtines de Bruges.

Mais je me représente au poste de Grand Thruk avec la prétention d'être "l'ami de la Guilde" et me fait toujours garant de l'actualité de sa constitution et de ce qui a motivé sa création: un groupe d'amis venus jouer ensemble dans la bonne humeur, principalement axée sur leur bonne intelligence et leur connivence, et s'entraidant mutuellement.

Ainsi, je prône le double respect... Celui envers les autres joueurs qui ne font pas partie de notre communauté... Mais aussi celui envers ceux ou celles des nôtres qui, pour x raisons, pourraient ne pas être aussi performeurs que ne le désirent certains.

Le but reste cependant de gagner aussi, de manière plus pragmatique, je propose:
- d'imposer un minimum quantitatif de troupes défensives. N'ayant jamais vu, malgré des demandes répétées IRL, de données à ce propos, je fais, à la louche, proposition de 100 % du nombre de points en nombre en place occupée dans la(es) ferme(s) avec 50 % minimum de piétaille (avec une répartition plus ou moins équilibrée des diverses troupes à pied défensives) pour éviter qu'un usage inconsidéré et offensif des lourds déclarés comme étant les troupes déf' ne laissent les joueurs à poil
- de généraliser l'impôt et de le pérenniser. Au-delà de son coup symbolique, sur un village au taquet, si on compte 48 heures aller-retour, l'impôt mobilise 10 marchands par jour durant 6 jours... Chiant, j'en suis tout à fait conscient... Mais il reste 10 marchands de dispo et les villages déf' sont là pour produire les pièces donc... Des gilden vriend ?
- de promouvoir des frontières d'expansion plutôt que des amas, a priori au départ plus sécurisé: si la personne qui vient de me précéder dit que perdre un village n'est rien, je vois plus loin. Le joueur qui a déménagé se retrouvera certes avec ses copains mais l'expansion sera plus malaisée car il y aura plus de monde qui aura faim. Par ailleurs, des pans entiers de la carte auront été abandonnés. Et, au bout d'un moment, ce sera face à des blocs que vous vous retrouverez et vous serez obligé de monter des déménagements ex-nihilo sur la bordure plutôt que de prendre appui sur un village de la guilde. D'expérience, j'avais trouvé des relais de croissance chez Yocto tout en continuant de grignoter mon "vieux secteur"... J'estime donc qu'il serait plus judicieux de faire déménager de gros joueurs sur des secteurs à risque que de dire aux "petits" de laisser tomber leur village et d'aller recommencer à leur ombre.

Pour le reste, je m'engage à rester toujours aussi ouvert et à votre écoute.

15h20 Dandolo se souvient de la création du franc il y a de cela 651 ans jour pour jour. Notons de suite que la célébration la plus savoureuse aura bien lieu dans moins de 5 ans... Le 19 novembre 2016 à 7h19 quand 655,957 années se seront écoulées en petite coupure sous le manteau.

Mais en attendant c'est encore une fois une affaire en rapport avec l'Angloys honni qui avait conduit à l'instauration de ce fleuron national au destin aussi flamboyant que sa consoeur paquebot ou que cette chanteuse qui refait le tournoi à chaque tour de champ.

En ce milieu de XIVème siècle, les Godons ont en effet mis martel en tête Jeannot II de France qui aurait mieux fait de leur poser un lapin à Poitiers : il en est de 3 millions de livres tournois de rançon! Shocked Regard dans ses livres (de compte) et le chef qui tournoit... Vite! Les sels! Un souverain qui l'échappe belle en instaurant la gabelle... Puis vend son Isabelle de fille à un Sganarelle italien. Mais qu'allait-elle faire dans cette galère avec ce Galéas Visconti? Les aléas de la vie, 'ce qu'on dit...

Mais cela ne suffit pas... "Trop bon, trop..." Il décide d'être franc avec son peuple et de l'escroquer légalement... Quia nominor Jeannot... Euh.. Leo... Dans une époque plus récente, un autre Jean, Sarkozy celui-ci, aurait dit la même en réclamant à tort et à cri un poste de concierge à La Défense.

La première version du franc est d'or, représentant le roi à cheval. Mais dès 1365, le roi va à pieds et dans les boucheries chevalines les langues vont bon train pour ironiser sur ce roi désargenté contraint de vendre sa monture et de retourner en Angleterre comme prisonnier ayant du partir remplacer un de ses fils évadés, un Angevin aussi fourbe que Foulque peut être pachifiste.

Mais pour en revenir au franc, la nouvelle monnaie connait à partir de là bien des vicissitudes. Planté définitivement par Napoléon bien avant qu'il ne devienne le jardinier de l'île d'Elbe, elle fera racine dans le Royaume avant d'éclore de nouveau à la Révolution sous le nom de franc germinal. Chevènement et Pasqua pourront un jour en faire du Zola, ferraillant contre le franc fort ou la mésalliance avec les Allemands et leur saucisse qui n'est pas de Toulouse, avant que tous ne se réunissent pour nous faire pédaler dans la choucroute et la loose. Malgré de bons produits fournis par les potiers belges, même les Espagnols n'en sortiront pas et l'Europe ira se faire voir chez les Grecs tandis qu'un hypothétique sauveur se sera un peu hâtivement mis à nu dans un Sofitel new-yorkais... Une autre manière d'être franc celle-là, on l'a dit franchouillarde mais la Guinée a renoncé au franc CFA il y a bien longtemps donc il avait tout faux. Mais ceci est une autre histoire qui ne fera pas que des euros-élus...

08:34: Asa devant l'érudition de son ex-Grand Thruk